Vous avez certainement entendu parler des nouvelles encres Distress que Tim Holtz a présenté lors du CHA 2017. Oui mais me direz-vous, à quoi servent-elles ? Sont-elles vraiment différentes des Distress que nous connaissons déjà ?
Je me suis donc livrée à quelques petits tests comparatifs.
Tout d’abord, voyons un peu les caractéristiques des “Distress Oxide” :
ce sont des encres qui sont à la fois « dye » (donc à base de colorant sans réel pouvoir couvrant comme les Distress classiques mais qui sont faciles à travailler avec de l’eau) et pigments (qui assurent une opacité).
Si on compare les encreurs, on s’aperçoit qu’ils sont similaires mais que dans le cas de l’Oxide on ne voit pas le feutre noir par transparence.1er test : Application du pad encreur sur la feuille téflon et pulvérisation d’eau
J’ai utilisé des tags de papier couleur vanille. On applique le tag plusieurs fois dans l’encre en séchant entre les couches…et on pulvérise de l’’eau pendant le séchage avec l’embosseur thermique pour créer des effets supplémentaires.
A gauche : le résultat avec l’encre Distress classique
A droite : avec l’Oxide
Si on regarde de plus près on voit qu’avec l’oxide on a un effet de couches qui apparaît et qui donne une certaine profondeur… il y a également un changement de couleur par endroit dû à l’oxydation des pigments.
Alors qu’avec la Distress classique, on a plus un effet de fondu (ne faites pas attention aux taches dorées, ma craft sheet n’était pas très propre… oups…).
2e test : Application avec une éponge type Cut’ndry
J’ai simplement appliqué l’encre avec une éponge en positionnant au préalable un mask.
A gauche : Distress classique. A droite : Oxide.
La couleur n’est pas identique et l’Oxide se fond mieux. Si vous faites une grosse tâche avec votre éponge, il sera très facile de l’estomper ce qui n’est pas le cas avec la Distress classique.
3e test : Pulvérisation d’eau sur les tags précédents
On reprend les essais n°2 et on pulvérise de l’eau.
Au premier abord ce n’est pas très flagrant. Mais en regardant de plus près, on voit apparaître avec l’Oxide des nuances de couleurs…
…qui sont beaucoup moins visibles avec la classique :4e test : Même technique mais sur des tags en papier craft
La différence due à la présence de pigment est flagrante ! Alors que la couleur de la Distress classique est complètement dénaturée du fait de la transparence de l’encre, l’Oxide garde une jolie couleur vive.
5e test : Sur papier noir !
Celles qui ont déjà essayée, savent qu’appliquer ou tamponner de l’encre Distress classique sur du papier noir ne donne pas grand-chose du fait de la transparence de l’encre… mais qu’en est-il avec l’Oxide ?
Comme avec le papier craft, la présence de pigment fait toute la différence !
Voici le résultat quand on reprend les techniques utilisées pour le premier et le deuxième test :
Et lorsqu’on tamponne un motif : à gauche sans pulvérisation d’eau, à droite avec :
6ème test: Ajout de l’encre sur un fond déjà travaillé et plutôt foncé
J’ai utilisé 2 chutes d’un fond travaillé avec des encres Distress classiques rose et violette et j’ai suivi de nouveau la technique du premier test.
Là aussi le résultat est très différent ! Avec l’encre Distress classique, le vert n’est visible que sur les zones restées blanches
alors qu’avec l’Oxyde, elle apparait au-dessus des autres couleurs, avec en plus cet effet oxydé très intéressant.
Bref, je suis conquise par ce nouveau produit qui ouvre pas mal de perspective ! et j’attends avec impatience l’arrivée des autres couleurs à la boutique !
>>>> Commandez vos couleurs sur la boutique d’ITHYLIA : ICI
Partager sur Facebook